Né le 16 juin 1848 à Cérilly (Côte-d’Or) ; demeurant à Paris, 216, rue Saint-Maur, Xe arr. ; ciseleur sur bijoux ; communard.
Il était le fils d’Edme-Nicolas Pitois — Voir ce nom. Inspecteur, pendant la Commune de Paris, au commissariat de police du quartier Picpus, XIIe arr., il fut condamné par contumace, le 16 mars 1875, par le 4e conseil de guerre, à la peine de mort et à 5 000 F d’amende. Il échappa à sa condamnation en se réfugiant en Belgique, où son arrivée à Bruxelles fut officiellement enregistrée à la date du 1er novembre 1874. Ensuite réinstallé à Genève, il présenta en 1879 un certificat de son patron parisien qui l’avait eu comme ouvrier de 1865 à 1874 et qui affirmait : « Je n’ai eu qu’à me louer de sa conduite. »
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/859 B, n° 3215 S 79. — Arch. fédérales Berne. — L. Descaves, Philémon..., op. cit., p. 302. — F. Sartorius, J.-L. De Paepe, Les Communards en exil. État de la proscription communaliste à Bruxelles et dans les faubourgs, Bruxelles, 1971. — Notes de M. Cordillot.