Né le 14 mai 1829 à Dampierre-sur-Salon (Haute-Saône) ; demeurant à Paris ; employé de bureau ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Ancien huissier à Gray (Haute-Saône), il avait été suspendu pendant huit mois, le 15 décembre 1858, pour manquements aux devoirs de sa profession, et révoqué définitivement, le 19 février 1859, pour inconduite notoire ; depuis, il était employé de bureau à Paris.
Pendant le 1er Siège, il fit partie de la 6e compagnie sédentaire du 146e bataillon de la Garde nationale ; il continua son service après le 18 mars 1871. Arrêté le 27 mai, il fut relaxé quelques jours après et incarcéré de nouveau courant juin.
Les renseignements obtenus sur son compte n’étaient pas très bons (selon la police) : il fréquentait les clubs de la Maison-Dieu et de la rue de Vanves, XIVe arr. Condamné, le 27 mars 1872, par le 9e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la privation des droits civiques, il vit sa peine commuée le 23 novembre 1872, en déportation simple, puis remise le 15 janvier 1879. Il était arrivé à Nouméa le 28 septembre 1873.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/756. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.