PLAIGNAUD Martial

Né le 26 décembre 1827 à Châteauponsac (Haute-Vienne) ; demeurant à Paris ; entrepreneur de piquage à la mécanique ; communard.

Il était marié, père de quatre enfants. Ancien garde mobile de 1848, il était retraité à la suite d’une blessure reçue à l’armée. Le 12 décembre 1858, il avait été condamné pour faux à cinq ans de prison et 100 F d’amende.
Pendant le 1er Siège, il servit comme fourrier dans la 6e compagnie sédentaire du 101e bataillon de la Garde nationale ; après le 18 mars 1871, il conserva ce grade, démissionna le 29 et entra comme employé à la mairie du XIIIe arr. Le 13 mai, il était forcé par Serizier de quitter la mairie du XIIIe arr. et d’accepter le poste de secrétaire du 9e secteur (les bureaux étaient établis aux Gobelins). Il prétendit être rentré chez lui le 24 mai ; d’après des témoins, il ne revint chez lui qu’après que l’incendie des Gobelins eut été allumé. Il était signalé comme fréquentant les clubs.
Condamné, le 7 mai 1872, par le 15e conseil de guerre, à cinq ans de détention et à la surveillance à vie, il obtint la remise de sa peine le 11 novembre 1875 ; la surveillance de la police fut levée le 6 juillet 1880.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article68525, notice PLAIGNAUD Martial, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 28 avril 2020.

SOURCE : Arch. Nat., BB 24/771.

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