PLANE Jean, Joseph

Il était célibataire. Il avait été condamné en 1870 à 16 f d’amende pour délit de chasse.
Pendant le 1er Siège, il fut employé au service des égouts ; au début d’avril 1871, il appartint à la 4e compagnie de marche du 160e bataillon de la Garde national ; postérieurement au 25 mai, il se blessa à l’épaule, en tombant d’un omnibus, dit-il. On l’arrêta le 20 juin à l’hôpital Saint-Antoine ; sa cicatrice faisait supposer qu’il avait été blessé « par un éclat d’obus ».
Il fut condamné, le 12 mars 1872, par le 8e conseil de guerre, à la déportation simple. Il mourut à l’ambulance d’Uro, île des Pins, le 4 février 1874.