Né le 4 avril 1852 à Paris ; scieur de pierre ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il avait subi en 1868-1869 quatre condamnations pour vol et tentative de vol (deux mois à six mois de prison).
Incorporé en janvier 1871 au 117e régiment de ligne pour la durée de la guerre, il fut libéré fin février. Au début d’avril, il s’engageait à la Légion des Enfants perdus ; arrêté le 30 mai à Rambouillet, il fut condamné, le 17 février 1872, par le 10e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Amnistié, il rentra par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/831, S 79, n° 1174. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.