PLANTARD Louis, Valentin, Raymond

Né le 24 août 1850 au Crocq (Oise) ; demeurant à Paris, rue du Cherche-Midi (VIe arr.) ; garçon de restaurant ou garçon limonadier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Il s’était engagé, en août 1870, dans le 1er régiment de zouaves ; envoyé en Afrique, puis à l’armée de la Loire, il tomba malade en octobre. De retour à Paris le 15 mars 1871, il tenta de sortir de la ville vers le 22, dit-il, sans succès ; vers le 15 avril, il s’enrôla au 247e bataillon fédéré dans une compagnie de marche ; on l’arrêta dans la nuit du 21-22 mai à Passy (XVIe arr.). C’était un « partisan enragé de la Commune », d’après la police.
Un prêtre du diocèse de Paris, ami de sa famille, le signala au cours de l’instruction, comme digne d’indulgence. Condamné, le 11 avril 1872, par le 14e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques, il vit sa peine commuée, le 23 novembre 1872, en cinq ans de prison, la privation des droits civiques étant maintenue. Mais il était arrivé à Nouméa le 5 novembre 1872.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article68544, notice PLANTARD Louis, Valentin, Raymond, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 28 avril 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/761, et H colonies 96. — Note de Louis Bretonnière.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable