PLÉ Joseph

Il était célibataire. Il avait été condamné, en août 1870, à un mois de prison, pour insultes à agents de la force publique.
Pendant le 1er Siège, il fit partie du 162e bataillon de la Garde nationale : il était inscrit sur les contrôles, mais il servit en réalité dans un bataillon du corps des francs-tireurs Lafont-Mocquart. Après l’armistice, il reprit son service au 162e bataillon où il avait été élu sergent-fourrier dans la 1re compagnie de marche ; le 2 avril 1871, il se trouvait à la porte Maillot, puis il alla à Courbevoie ; fin avril, il passa dans un corps de francs-tireurs, les Éclaireurs de la Commune, avec grade de fourrier ; le 7 mai, il occupa le Petit-Vanves ; il paraîtrait être resté chez lui du 21 au 23 mai ; arrêté le 23 par les fédérés, il fut relâché le 24 ; blessé en travaillant à la construction d’une barricade, il fut soigné en ambulance.
Arrêté le 28 mai à Belleville, il fut condamné, le 2 mai 1872, par le 16e conseil de guerre, à trois ans de prison et à dix ans de privation des droits civiques.