Né le 6 mars 1830 à Saint-Denis-de-Cabanne (Loire) ; demeurant à Paris, 131, 134 ou 136, rue de la Glacière, XIIIe arr., où sa femme était concierge ; ouvrier mégissier ; adhérent de l’AIT ; communard.
Benoît Plénard servit neuf ans à l’armée et fut libéré en 1868 avec un certificat de bonne conduite.
Durant le 1er Siège, il fut sergent à la 8e compagnie du 101e bataillon de la Garde nationale. Élu lieutenant le 20 mars 1871, il fut blessé le 23 mai. Il était signalé comme affilié à l’Internationale, ce qu’il nia « énergiquement ». Il figure toutefois sur une liste des adhérents de la section du Panthéon de l’Association Internationale des Travailleurs, et il comptait également parmi les principaux membres de la section du XIIIe arr. de la même organisation, (cf. Dict., t. IV, pp. 61 et 68).
Il appartint enfin au Club démocrate socialiste du XIIIe arr. qui adhéra en bloc à l’Internationale le 25 novembre 1870 (cf. Dict., t. IV, p. 50).
Le 11e conseil de guerre le condamna, le 11 novembre 1871, à cinq ans de détention. Il n’avait encouru auparavant aucune condamnation.
Il était marié, père de deux enfants, le second né le 6 janvier 1872.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/786, n° 628 (Rapport à la commission des grâces, 12 mars 1873). — Arch. Min. Guerre, 11e conseil.