Né le 28 décembre 1830 à Louvigné-du-Désert (Ille-et-Vilaine) ; demeurant à Paris, 30, rue de Lévis (XVIIe arr.) ; terrassier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. François Plessis avait servi six ans dans le 2e régiment d’infanterie de marine et avait été libéré comme caporal le 31 décembre 1858 avec un certificat de bonne conduite.
Lors de la formation de la Garde nationale, il entra au 155e bataillon et continua son service sous la Commune de Paris. Les Prussiens l’arrêtèrent le 28 mai 1871, alors qu’il cherchait à sortir de Paris.
Condamné, le 15 juin 1872, par le 4e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques, il vit sa peine remise le 26 avril 1879 et et quitta la Nouvelle-Calédonie pour la Nouvelle-Zélande ; il débarqua à Auckland en février 1880.
Voir Hocquard Auguste.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/790 et BB 27. — Gérard Hamon, Retour en France d’un communard déporté, Rennes, Pontcerq, 2016, p. 232.