Né le 25 novembre 1829 à Plainval, arr. de Clermont (Oise) ; demeurant à Paris ; ferblantier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie, où il mourut.
Il était marié, père d’un enfant. Pendant le 1er Siège, il fit partie de la 3e compagnie sédentaire du 88e bataillon de la Garde nationale et continua son service après le 18 mars 1871 ; il fut détaché quelques jours au fort d’Issy et fut nommé caporal vers le début de mai ; il prit une part importante à la défense de la barricade de la rue de Turbigo, à l’angle de la rue Montgolfier, IIIe arr.
Il prétendit avoir été contraint de marcher. Un rapport de police précise à son sujet : « Ply a essuyé des revers de fortune qui ont aigri son caractère et qui l’ont prédisposé à embrasser les idées communistes. Endetté, il ne payait pas son terme depuis un an et demi, et on a dû lui laisser emporter ses meubles moyennant le paiement de la modique somme de 25 f ». Condamné, le 18 mars 1872, par le 19e conseil de guerre, à la déportation simple, il mourut le 4 octobre 1877 à la presqu’île Ducos.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/754 et BB 27.