POIDEVIN Benoît, Constant

Né le 30 janvier 1829 à Saint-Quentin (Aisne) ; maçon ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père de deux enfants. Sergent-major au 199e bataillon de la Garde nationale, durant le Siège, il fut nommé, le 25 mars 1871, « adjudant du rapport » au même bataillon, compagnies sédentaires ; il dit avoir été chargé de recevoir le fourrier d’ordre et « de donner aux dames des renseignements sur leurs maris qui étaient hors des remparts ». Il rentra chez lui le 23 mai. On l’arrêta dans son pays parce qu’il proférait des menaces contre l’armée de Versailles.
Il fut traduit devant le 6e conseil de guerre et condamné, le 8 janvier 1872, à la déportation simple. Bien noté à Nouméa, sa peine fut commuée, le 19 décembre 1876, en huit ans de détention ; il obtint remise d’un an le 25 mars 1878 et finalement du reste le 31 décembre 1878 ; il était rentré cette même année par la Loire.
Voir
Rouyer Léon, qui épousa en déportation la fille de Poidevin.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article68604, notice POIDEVIN Benoît, Constant, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 30 avril 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/742 et BB 27. — Arch. Nat., C 2882, rapport du 24 juillet 1871 (le nom est orthographié Pocdevin). — Gazette des Tribunaux, 11 janvier 1872.

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