Né le 6 décembre 1836 à Metz (Moselle) ; gantier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père d’un enfant. Lieutenant, en 1871, au 123e bataillon fédéré, il fut condamné, le 1er avril 1872, par le 9e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 5 novembre 1872. Sa peine fut commuée en huit ans de prison en 1877 ; il rentra par la Loire fin 1877 et arriva à Belle-Île le 15 janvier 1878 ; il obtint sa grâce cette même année.
SOURCES : Arch. Nat., BB 27. — Note de Louis Bretonnière.