POINCELOT Charles, Jean-Baptiste

Il était marié, sans enfant. Il avait subi avant 1870 deux condamnations pour vol et une troisième le 4 juin 1870 pour port d’armes prohibées ; il était sorti de prison le 4 septembre 1870.
Pendant le 1er Siège, il appartint au 113e bataillon de la Garde nationale ; le 24 mars 1871, il entra, malade, à l’hôpital Saint-Antoine ; il n’en sortit que le 21 avril ; poussé par le besoin, dit-il, il se fit incorporer dans la 1re compagnie du bataillon des Tirailleurs de la Commune. Arrêté le 22 mai, il prétendit n’avoir jamais été armé.
Il fut condamné, le 28 mai 1872, par le 6e conseil de guerre, à un an de prison et cinq ans de surveillance.