POIRIER René, Louis ou POIRRIER René

Né le 19 août 1834 à Saint-Macaire (Maine-et-Loire) — qui peut être Saint-Macaire-du-Bois ou Saint-Macaire-en-Mauges ; ouvrier maréchal-ferrant ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père de deux enfants ; se disant domicilié à Paris, rue Jeanne-d’Arc (XIIIe arr.) ; il avait passé quatorze ans dans l’armée et avait subi, avant 1870, deux condamnations : à un mois de prison pour outrages à un fonctionnaire, et deux mois et 16 F d’amende pour coups et blessures.
Pendant la guerre contre la Prusse, il fit partie des francs-tireurs du Calvados ; il fut licencié le 10 mars 1871. Sous la Commune de Paris, il entra dans une compagnie de marche du 185e bataillon de la Garde nationale ; il devint sergent, puis adjudant, et enfin sous-lieutenant d’état-major du général Wroblewski, le 8 mai.
Condamné, le 17 octobre 1871, par le 9e conseil de guerre, à la déportation simple, il fut amnistié et rentra en 1880, par le Tage ; il demanda à retourner en Nouvelle-Calédonie, parce qu’il n’avait pu trouver à se reclasser.
Condamné sous le nom de Poirrier, il signait Poirier et figurait avec cette orthographe au casier judiciaire.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article68650, notice POIRIER René, Louis ou POIRRIER René, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 1er mai 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/805. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable