POIRSON Henri

Né le 2 novembre 1838 à Nancy (Meurthe) ; demeurant à Paris ; menuisier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père de deux enfants. Garde au 102e bataillon fédéré, il se trouvait, le 2 avril 1871, au plateau de Châtillon et fut fait prisonnier au bois de Fontenay-aux-Roses.
Il avait été condamné, le 7 décembre 1855, à quatre mois de prison et 16 F d’amende pour vol simple et introduction dans une enceinte de chemin de fer. Les renseignements recueillis sur son compte n’étaient pas mauvais, mais il s’enivrait souvent. Condamné, le 14 mars 1872, par le 4e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques, il vit sa peine commuée, le 28 février 1877, en huit ans de détention ; il arriva à Belle-Île le 9 octobre 1877, par le Tage, venant de Nouvelle-Calédonie ; il fut bien noté à Belle-Île (janvier 1878) ; il obtint la remise de la détention le 12 mars 1878. Sa femme travaillait alors comme blanchisseuse.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article68657, notice POIRSON Henri, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 1er mai 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/759 et BB 27.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable