Né le 20 février 1840 à Dun-les-Places (Nièvre) ; demeurant à Montgeron (Seine-et-Oise) ; carrier ; sympathisant de la Commune de Paris.
Il était marié, père d’un enfant ; il avait été condamné, le 4 mars 1870, par le tribunal de Corbeil, à 16 f d’amende pour coups. C’était un habile ouvrier, mais « adonné à l’ivrognerie ».
Fin mars 1871, il apostropha les soldats se rendant à Versailles et les engagea à aller à Paris : « C’est là qu’est le bon gouvernement. » Il fut condamné, le 18 avril 1872, par la cour d’assises de Seine-et-Oise, à deux mois de prison et 25 f d’amende.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/745.