Né le 11 septembre 1837 à Beauville [?] (Seine-Inférieure) ; demeurant à Levallois-Perret (Seine) ; commis voyageur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Charles Pontillon était célibataire. Ancien militaire, il fut, pendant le 1er Siège, sergent, puis sergent-major, dans la 4e compagnie de marche du 132e bataillon de la Garde nationale ; il fut nommé lieutenant dans la même compagnie quelques jours après le 18 mars 1871, puis élu capitaine le 25 avril. Fin mars, le 132e bataillon alla aux tranchées du bord de la Seine et y resta jusqu’au 3 avril ; la 4e compagnie s’installa à l’hospice Gouvion-Saint-Cyr, à la limite de Levallois-Perret, où elle resta jusqu’au 10 mai ; à partir du 22 mai, Pontillon resta chez lui ; on l’arrêta le 8 juin.
Les renseignements le concernant n’étaient pas bons : ivrognerie, concubinage. Condamné, le 25 avril 1872, par le 20e conseil de guerre, à la déportation simple, il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Il obtint la remise de sa peine le 4 janvier 1878, puis de l’obligation de résider le 31 décembre 1878. Il rentra par le Var.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/759 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.