Né le 25 septembre 1829 à La Charité-sur-Loire (Nièvre) ; serrurier et concierge ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père de deux enfants. De 1850 à 1864, il fut militaire. De 1847 à 1868, il avait subi sept condamnations dont six pour escroqueries et vols ; il fut versé à deux reprises aux bataillons d’Afrique.
Il fut condamné par contumace le 9 août 1873, puis contradictoirement, le 17 octobre 1877, par le 3e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, pour faits insurrectionnels ; il arriva à Nouméa le 25 octobre 1878. En 1879, il vit sa peine commuée en cinq ans de bannissement ; il rentra par le Tage en 1880.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/845 et H colonies 97. — Arch. PPo., listes de contumaces et listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.