Né le 12 janvier 1846 à Passy (Seine) ; demeurant, quai de Passy à Paris (XVIe arr.) ; débardeur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Du 31 janvier 1862 au 30 juillet 1867, il avait subi cinq condamnations variant de quinze jours à six mois de prison pour vagabondage et vol (deux mois de prison), bris de clôture, coups et outrages aux agents, complicité de vol (six mois de prison).
Pendant le 1er Siège, il fit partie de l’artillerie comme garde mobile de la Seine ; sous la Commune de Paris, il appartint à l’artillerie fédérée, puis devint marin sur la canonnière Farcy ; on l’arrêta en octobre 1871.
Condamné, le 22 février 1872, par le 4e conseil de guerre, à la déportation simple, il fut détenu un temps à Quélern, et noté pour son indiscipline. Il arriva à Nouméa le 4 janvier 1875. Après l’amnistie, il rentra par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/770. Quélern, 13 septembre 1872 et BB 24/804, n° 3072 S 74. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.