Né le 8 juillet 1829 à Ivry (Seine) ; demeurant à Paris, 44, rue de la Goutte-d’Or (XVIIIe arr.) ; cuisinier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il avait été exempté du service militaire comme fils aîné de veuve.
Pendant le 1er Siège, il fit partie de la 2e compagnie de marche du 64e bataillon de la Garde nationale ; c’était un ivrogne incorrigible ; il fut arrêté le 22 juillet 1871, en état d’ivresse, comme il invectivait un des employés de la pharmacie Laferon, rue de la Goutte-d’Or.
Condamné, le 22 novembre 1871, par le 7e conseil de guerre, à la déportation simple, il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879 et rentra par le Calvados.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/750. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.