POTHIN Jean, Marie

Né le 10 juillet 1840 à Anse (Rhône) ; demeurant à Paris, boulevard de Rochechouart ; garçon marchand de vins ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

De 1856 à 1865, il aurait subi cinq condamnations : 15 janvier 1856, à Lyon, quatre ans de détention en maison de correction pour vagabondage ; 1er juillet 1858, à Millau, un an et un jour de prison pour vol ; 7 novembre 1859, à Lyon, trois mois de prison pour vol ; 13 septembre 1861, à Lyon, huit mois de prison pour vol ; 27 février 1865, à Lyon, six mois de prison pour vol.
Pendant le 1er Siège, il appartint à une compagnie sédentaire du 117e bataillon de la Garde nationale et y resta jusqu’au 25 mars 1871 ; son bataillon fut alors licencié. Du 1er au 20 avril, Pothin fut garçon de magasin ; le 24 avril, il s’enrôla dans le 154e bataillon fédéré ; on l’arrêta chez lui le 23 mai.
D’après la police, il avait les « idées les plus exaltées » et avait servi dans une compagnie de marche. Il présenta un certificat élogieux d’un patron qui l’avait employé trois ans consécutifs (jusqu’au 30 novembre 1870). Condamné, le 15 mars 1872, par le 26e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques, il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Très bien noté en déportation, il obtint la remise de sa peine le 12 juillet 1877, puis de l’obligation de résider le 21 février 1880 ; il rentra en avril 1880, par le Navarin.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article68813, notice POTHIN Jean, Marie, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 4 mai 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/759, n° 6389 et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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