POTIER Édouard, Marie

Né le 21 août 1844 à Paris ; y demeurant ; cordonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père d’un enfant. Potier avait servi trois ans dans un régiment de chasseurs à pied, puis s’était fait exonérer du service militaire et avait été libéré avec un certificat de bonne conduite.
Sergent au 65e bataillon de la Garde nationale, pendant le 1er Siège, il fut élu lieutenant après le 18 mars 1871 ; son bataillon, qu’il suivit partout, avait constamment combattu ; Potier rentra à Paris le 22 mai et continua à lutter aux dernières barricades. Il prétendit que son bataillon n’avait jamais fait le coup de feu et qu’il aurait lui-même cessé toute action le 22 mai.
Il affirmait n’avoir jamais subi de condamnation (casier incendié). Il fut condamné, le 10 novembre 1871, par le 9e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques ; il s’établit comme mécanicien à Nouméa, mais il était peu travailleur et accumula beaucoup de dettes ; il vit sa peine commuée le 7 mai 1878, en sept ans de détention, et rentra par la Loire.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article68816, notice POTIER Édouard, Marie, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 4 mai 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/739, BB 27 et H colonies 97.

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