Né le 5 mars 1847 à Puteaux (Seine) ; journalier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. En 1862, il avait été condamné pour complicité de vol à être enfermé jusqu’à l’âge de vingt ans dans une maison de correction.
Pendant le 1er Siège, il fut garde national dans un bataillon de Saint-Denis ; il fut désarmé à l’armistice. Au début d’avril 1871, il se fit incorporer dans une compagnie de marche du 199e bataillon fédéré et obtint le grade de sergent.
Condamné, le 3 avril 1872, par le 9e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la privation des droits civiques, il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879 et rentra par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/778. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.