POTONIER Adolphe, Antoine, François

Il était veuf, sans enfant. Pendant le 1er Siège, il servit comme sergent dans le 28e bataillon de la Garde nationale ; après l’armistice, il travailla jusqu’au 25 avril 1871 et vint alors à Paris ; il s’engagea comme simple garde dans la 1re compagnie de marche de son ancien bataillon ; les Prussiens l’arrêtèrent le 27 mai.
Condamné, le 2 avril 1872, par le 14e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la privation des droits civiques, il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Il vit sa peine commuée, le 14 février 1877, en déportation simple puis, le 23 décembre 1878, en sept ans et demi de détention ; il obtint la remise du reste de sa peine le 15 janvier 1879 et rentra par le Var.