POUDRAT Jean, Philippe, Léandre

Né le 30 mars 1832 au Brethon (Allier) ; employé ; membre de l’Internationale ; communard.

En 1871, il habitait 35 rue du Pont-Neuf à Paris (Ier arr.).

« Assez bien représenté. Sa conduite, durant la guerre franco-allemande, lui a valu la médaille militaire qui lui a été conférée par décret du 29 janvier 1871. »
Adjudant sous-officier au 99e régiment de ligne, Poudrat avait été libéré le 29 septembre 1863.
Pendant le Siège, il fut nommé capitaine adjudant major au 212e bataillon de la Garde nationale et conserva son grade après le 18 mars 1871. Eudes le plaça à la Justice militaire, mais il fut congédié le 22 avril lors de l’arrivée de Rossel. Le 8 mai, il était lieutenant colonel, chef d’état-major à la 1re légion.

Le 4e conseil de guerre le condamna par contumace, le 21 février 1874, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il n’avait encouru auparavant aucune condamnation.

Réfugié en Belgique, il fut gracié le 17 mai 1879.
Il était marié, père de deux enfants.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article68845, notice POUDRAT Jean, Philippe, Léandre, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 5 mai 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/859 B, n° 3230, S 79. — Arch. Min. Guerre, 4e conseil (n° 1599). — Arch. PPo., listes de contumaces.

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