Né le 1er novembre 1854 à Rouen (Seine-Inférieure) ; ajusteur mécanicien, est dit aussi, parfois, balayeur de rues ; jeune communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Engagé volontaire en 1870, il participa ensuite à la Commune de Paris et fut condamné, le 12 décembre 1871, par le 8e conseil de guerre, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 25 septembre 1872.
Une note, sans date, le présentait ainsi : « C’est un de ces gamins de Paris toujours dangereux en temps de révolution » ; en 1877, il vit sa peine commuée en résidence obligatoire, puis remise en 1879. Il écrivit à Mac-Mahon en 1876 : « J’expie un moment d’erreur dû plutôt à l’effervescence populaire qu’à des sentiments hostiles. » Il rentra par la Vire.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/837. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.