Communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Comédien, il aurait tenu, avant 1870, le grand premier rôle dramatique au « Théâtre parisien » de la rue de Lyon (XIIe arr.).
Sous la Commune de Paris, il fut officier au 137e bataillon de la Garde nationale fédérée et contribua, par exemple, à la défense d’Issy, à l’arrestation du curé de Saint-Luc (?) ; on l’accusa en outre, mais sans preuves, d’avoir allumé des incendies rue Royale et rue du Faubourg-Saint-Honoré, VIIIe arr.
Il fut arrêté, déféré au 10e conseil de guerre et condamné à la déportation simple. Il portait sur la poitrine un tatouage représentant un officier fusillé par des hommes en blouse. Son départ pour la Nouvelle-Calédonie, retardé pour des raisons de santé, s’effectua par l’Orne, le 1er juin 1875.
SOURCES : journal Le Pays, 28 mai 1875.