Né le 5 décembre 1851 à Paris ; manœuvre ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire ; en 1867, il avait été enfermé en maison de correction pour vagabondage.
Il fit partie des Éclaireurs de l’Aube pendant la guerre ; libéré le 26 ou le 28 février 1871, il vint à Paris le 1er mars et s’enrôla le 22 comme simple garde au 101e bataillon fédéré ; il se trouva à des barricades et on l’arrêta le 28 mai.
Il fut condamné, le 11 mai 1872, par le 24e conseil de guerre, à la déportation simple. À l’île des Pins, il eut une mauvaise conduite, de mauvaises mœurs et fut qualifié d’ivrogne ; le 26 juin 1878, il écrivit au président de la République qu’il voulait « racheter l’erreur du passé » ; amnistié, il rentra par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/839. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.