POURCELOT Antoine

Il était marié, père d’un enfant. Il avait été transporté pendant près d’un an en Afrique « en raison des troubles de 1851 » ; mais il assura que son innocence ayant été reconnue, il avait été ensuite mis en liberté. Les renseignements obtenus sur son compte étaient satisfaisants.
Ancien militaire, il servit pendant la Commune de Paris dans la 1re compagnie de marche du 185e bataillon de la Garde nationale ; il fut nommé délégué de sa compagnie le 17 avril 1871, mais n’en exerça jamais les fonctions, dit-il ; le 19 mars, il rejoignit son bataillon au fort de Bicêtre et y resta jusqu’au 20 avril ; il occupa ensuite la redoute du Moulin-Saquet, Villejuif, Gentilly ; vers le 10 mai, il se trouvait aux tranchées de Cachan.
Fait prisonnier le 18 mai à Cachan, il fut condamné, le 25 avril 1872, par le 20e conseil de guerre, à la déportation simple ; peine commuée le 2 décembre 1872 en trois ans de prison avec privation des droits civiques ; il obtint la remise du reste le 25 juillet 1874, la privation de ses droits civiques étant maintenue.