POURRAZ Georges

Il était célibataire. En août 1870, il s’engagea dans les équipages de la flotte pour la durée de la guerre ; pendant le 1er Siège, il servit comme fusilier de la marine ; le 21 février 1871, il entra à l’hôpital du Gros-Caillou et en sortit le 19 mars avec un congé de convalescence de deux mois ; le 16 avril, menacé, paraît-il, il s’engagea dans le 227e bataillon fédéré. Quelques jours après, il était nommé, à l’élection, sous-lieutenant porte-drapeau ; le 27 avril, muni d’un certificat de maladie, il quitta son bataillon à Issy et rentra à Paris. Il ne serait plus retourné à son bataillon.
Selon la police, Pourraz était un paresseux qui avait « l’amour du galon ». Condamné, le 11 décembre 1871, par le 19e conseil de guerre, à cinq ans de détention, il vit sa peine commuée, le 12 juin 1872, en cinq ans de prison avec privation des droits civiques ; il obtint la remise du reste de sa peine le 22 novembre 1875.