Né le 16 avril 1839 à Paris ; chiffonnier, ou cordonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père de trois enfants. Pendant la Commune de Paris, il commanda le 76e bataillon fédéré. Le 19 avril 1871, il se battait aux avant-postes du fort de Montrouge.
Il fut condamné par contumace, le 20 février 1873, par le 4e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la privation des droits civiques. Il purgea sa contumace, et, le 17 mai 1876, le 3e conseil de guerre le condamna à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 22 avril 1877, puis obtint la remise de sa peine en 1879 et rentra par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., H colonies 97. — Arch. Min. Guerre, 3e conseil (n° 2200). — Arch. PPo., listes de contumaces et listes d’amnistiés. — Notes de Louis Bretonnière.