Né le 7 octobre 1826 à Lalande (Yonne) ; terrassier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Veuf, père de trois enfants, il vivait en concubinage. Il avait subi deux condamnations : le 15 septembre 1864, par le tribunal correctionnel de Melun, à quinze jours de prison pour coups ; le 11 février 1867, par la cour d’assises de Seine-et-Marne, à un an de prison pour vol.
Il fut condamné, le 28 mars 1872, par le 15e conseil de guerre, à la déportation simple pour faits insurrectionnels ; il arriva à Nouméa le 5 novembre 1872. Amnistié, il rentra par le Calvados.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/837, S 77 n° 2668. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.