Né le 5 mars 1827 à Arcueil (Seine) ; apprêteur d’étoffes ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il avoua quatre ou cinq condamnations pour rébellion ; il avait été condamné également, d’après le commissaire de police de Puteaux, pour attentat à la pudeur.
Garde, pendant le 1er Siège et sous la Commune de Paris, au 37e bataillon de la Garde nationale, il fut blessé le 26 mai 1871 à la jambe gauche, près de la barricade de la rue des Écluses ; il fut soigné à l’hôpital Saint-Louis, Xe arr., après la prise de la barricade.
Condamné, le 26 mars 1872, par le 6e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, il arriva à Nouméa le 8 décembre 1873. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879 et rentra par le Navarin.
Marié, père d’un enfant, il vivait séparé de sa femme.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/790. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Gazette des Tribunaux, 11 et 12 janvier 1836, p. 248. — Note de Louis Bretonnière.