Né le 29 août 1841 à Gouzeaucourt (Nord) ; demeurant à Paris ; fondeur en cuivre ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Sous la Commune de Paris, il fut sergent dans la 1re compagnie de marche du 144e bataillon de la Garde nationale ; dans le courant d’avril 1871, il servit deux semaines environ à la porte Maillot, puis huit à dix jours à Clichy ; du 2 au 25 mai, il était au fort d’Ivry ; le 26, à l’hôpital de Vincennes pour une entorse ; il en sortit le 5 juin.
Les renseignements recueillis sur son compte étaient assez mauvais : ivrognerie, conduite irrégulière. Il fut condamné, le 30 décembre (ou novembre ?) 1871, par le 4e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques ; il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Il fut mal noté en déportation ; il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879 et rentra par le Calvados.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/759. — Arch. Min. Guerre, 4e conseil. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.