PRÉVOST Jules

Né le 27 novembre 1842 à Champdotre (Côte-d’Or) ; coupeur chemisier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Prévost appartenait à l’armée depuis 1863. Le 15 juillet 1870, il avait été condamné à un mois de prison pour bris de clôtures et violation de domicile ; il s’engagea alors pour neuf ans, le 12 août 1870, et fut incorporé comme clairon au 106e régiment de ligne ; versé au 67e, il était à Paris, au Luxembourg, lors du 18 mars 1871. Il resta dans la capitale ; on l’incorpora comme clairon dans la 3e compagnie de marche du 184e bataillon de la Garde nationale ; le 25 mai, il fut blessé place Jeanne-d’Arc, XIIIe arr.
Condamné, le 13 mai 1872, par le 18e conseil de guerre, à la déportation simple et à la dégradation militaire, il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879 et rentra par le Calvados.

Domicilié à Dijon (Côte-d’Or), il était célibataire.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article68983, notice PRÉVOST Jules, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 8 mai 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/782, n° 12099, S 72. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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