PRIANT Jean-Baptiste

Né le 13 septembre 1835 à Lahaymeix (Meuse) ; demeurant à Paris ; cordonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie, où il mourut.

Il était marié, père d’un enfant. Il avait subi deux condamnations pour coups et blessures volontaires : quinze jours de prison le 19 juin 1867, et 16 F d’amende le 21 avril 1870.
Il fréquentait régulièrement le club du Pré-aux-Clercs, VIIe arr. Pendant le 1er Siège, il fit partie de la 2e compagnie de marche du 106e bataillon de la Garde nationale ; le 18 mars 1871, il se rendit à Montmartre et participa à la journée révolutionnaire. Sous la Commune, il continua d’appartenir au 106e bataillon, il passa quelque temps à Issy, puis rentra à Paris. Il était alors délégué à la mairie (sans autre précision) pour les vivres et secours à donner aux indigents. Après l’entrée des troupes de Versailles, il concourut à organiser la résistance.
Il fut condamné, le 24 mai 1872, par le 5e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la privation des droits civiques. Il mourut le 25 septembre 1876, aliéné, à l’île des Pins.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article68998, notice PRIANT Jean-Baptiste, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 8 mai 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/769 et BB 27.

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