Par René Gallissot, Louis-Pierre Montoy
Né le 9 août 1885 à Béziers (Hérault), mort en 1935 à Alger (Algérie) ; cheminot ; syndicaliste CGTU puis CGT d’Algérie.
Les rapports de police désignaient comme communiste aux débuts des années 1920, Victor, Jean Albenque (parfois orthographié Albincq), domicilié 1 rue Thiers, à Bône (Annaba, Algérie). Dans la presse syndicale, Victor Albenque, vraisemblablement le même, était le nom d’un syndicaliste cheminot (on trouve son nom aussi orthographié Albincq) qui était en 1924-1925 secrétaire de l’Union des syndicats CGTU (de mouvance communiste) du département de Constantine et, en 1926-1927, trésorier de la 28e Union Régionale CGTU qui correspondait à l’Algérie. Il semble avoir quitté la CGTU en 1927 pour rejoindre la CGT après deux années de syndicalisme autonome. En 1934, Albenque représenta l’Algérie au IIe congrès CGT des cheminots qui l’élit membre du conseil fédéral. Il mourut à Alger en 1935. Dans La Bataille démocratique, ouvrière et sociale du 7 février 1935, Dominique Giovacchini*, socialiste syndicaliste, saluait la mémoire de celui qui fut « un des meilleurs organisateurs du syndicalisme algérien ».
Par René Gallissot, Louis-Pierre Montoy
SOURCES : Arch. Nat., Paris F7 13 091. — L’Étincelle, 19 octobre 1924, « Lettre ouverte à Monsieur Faillaufée, patron menuisier à Bône ». — La Lutte sociale, 1925. — XIe congrès CGT des cheminots, 1934.