Né le 25 octobre 1851 à Paris ; peintre en bâtiment ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Prieur avait subi, avant 1870, quatre condamnations dont trois pour vol et une pour coups. La dernière condamnation qu’il encourut le fut pour vol, le 8 mars 1871 : quatre mois de prison. Il subissait cette peine à Mazas lorsqu’il fut libéré, le 25 mai, par les Communards, conduit à la barricade de la rue Traversière, XIIe arr., de là à la rue d’Aligre, toujours dans le XIIe arr., où il fut incorporé au 198e bataillon fédéré. Il fut fait prisonnier le 27 mai à Ménilmontant.
Prieur fut condamné, le 25 mars 1872, par le 13e conseil de guerre, à la déportation simple et à la dégradation civique. Le 6 février 1874, le 1er conseil de guerre le condamnait, à Nouméa, à cinq ans de travaux forcés pour complicité et usage de faux ; le 29 novembre 1875, il était condamné aux travaux forcés à perpétuité pour homicide volontaire, mais il y avait là erreur judiciaire, et il fut gracié en 1882 ; il rentra en France l’année suivante.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/860 B, n° 3786, S 79, BB 27 et H colonies 220.