PRILLARD Victor, Alphonse

Il était marié, père de trois enfants. Il avait appartenu à l’infanterie de marine et avait été libéré comme sergent en 1868.
Pendant le 1er Siège, il servit comme simple garde dans la 2e compagnie de marche du 244e bataillon et il continua son service sous la Commune de Paris. Élu sergent le 21 avril 1871, il fut versé avec ce grade dans les Turcos de la Commune ; il passa deux jours aux remparts vers la porte d’Asnières ; on l’arrêta le 29 mai dans une ambulance du XIe arr.
Il était signalé comme ivrogne par le commissaire de police du quartier des Épinettes, XVIIe arr. Condamné, le 2 décembre 1871, par le 10e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques, il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Il fut assez bien noté ; il obtint la remise de sa peine le 12 juillet 1877 ; l’obligation de résider fut levée le 20 août 1878 et il rentra par la Loire.