PRINCE Henri, Palmyre

Né le 14 juillet 1839 à Compiègne (Oise) ; demeurant à Paris, 15, rue de la Pointe-d’Ivry (XIIIe arr.) ; corroyeur-vernisseur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était veuf, sans enfant. « Il vivait du honteux salaire des filles publiques de son quartier. » Il avait subi, en 1869, deux condamnations à un mois de prison chacune, pour outrages à des agents de la force publique et coups volontaires. Soldat de la classe 1859, il avait servi trois ans dans le 9e bataillon de chasseurs à pied ; il avait été libéré le 31 décembre 1866 sans certificat de bonne conduite.
Rappelé sous les drapeaux par la loi du 10 août 1870, il fut incorporé au 8e régiment d’infanterie qui fit partie de l’armée de la Loire ; licencié le 13 mars 1871, il rentra à Paris le 16. Il s’enrôla peu après dans la 2e compagnie sédentaire du 177e bataillon fédéré et obtint le grade de sergent. Le 25 mai, il défendit la barricade de la Pointe d’Ivry, puis se cacha ; on l’arrêta chez lui le 24 juin.
Il fut condamné, le 15 avril 1872, par le 13e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques ; il fut mal noté à l’île des Pins ; il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879 et rentra par le Calvados.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article69018, notice PRINCE Henri, Palmyre, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 9 mai 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/767. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.

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