Né le 16 février 1826 à Dijon (Côte-d’Or) ; demeurant à Paris, boulevard de Belleville ; employé de commerce ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Sergent dans l’armée, il avait été fait chevalier de la Légion d’honneur en mars 1856 pendant la campagne de Crimée. Il fut privé pour trois ans de ses droits et prérogatives d’attaché à la Légion d’honneur, à la suite d’une condamnation, le 7 octobre 1856, pour détournement au préjudice de militaires d’une somme de 109 f confiée à lui pour un emploi déterminé. Il avait été libéré du service militaire en 1862.
Pendant le Siège de Paris, il commanda le 175e bataillon de la Garde nationale ; il dit avoir démissionné le 9 novembre 1870. Au début de l’insurrection, il offrit ses services à Versailles, puis resta à Paris, se mit à la disposition de la Commune de Paris et fut nommé chef de bataillon.
Il fut condamné, le 30 avril 1873, par le 4e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, à la privation des droits civiques et fut déchu de l’ordre de la Légion d’honneur. Il arriva à Nouméa le 9 août 1874. Sa peine fut commuée, le 7 mars 1877, en déportation simple, puis remise le 15 janvier 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/793. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.