Par Pierre-Henri Zaidman
Né le 16 mars 1832 à Mâcon (Saône-et-Loire) ; mécanicien ; domicilié 4, rue d’Aubervilliers (Paris, XIXe arr.) ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Fils d’un marchand revendeur, Brice Prost était marié à une fleuriste et avait un enfant. Il avait subi deux condamnations judiciaires, l’une, à une amende pour délit de chasse, l’autre, à la prison, pour coups et blessure.
Artilleur auxiliaire pendant le Siège de Paris, il continua ce service après le 18 mars 1871 et fut employé aux batteries avancées de la porte Maillot, tirant sur l’armée versaillaise à Neuilly où il fut blessé le 12 mai. Il fut arrêté le 28 mai à l’hôpital.
Il fut condamné avec circonstances atténuantes, le 24 novembre 1871, par le 7e conseil de guerre, à la déportation simple pour faits insurrectionnels ; détenu à Saint-Martin-de-Ré, il embarqua sur la Guerrière et arriva à l’ile des Pins le 2 novembre 1872. Sa peine fut commuée en cinq ans de bannissement le 8 avril 1879 et remise le 27 novembre suivant. Il rentra par la Creuse.
Par Pierre-Henri Zaidman
SOURCES : Arch. Min. Guerre, GR 8 J 241(61) et GR 8 J 563. — ANOM, COL H 97 — Arch. PPo., B a/469 et listes d’amnistiés. — L’Industriel-de-Saint-Germain-en-Laye, 2 décembre 1871.