MORIN Gabriel, Aimé

Par Claude Pennetier

Né le 10 octobre 1898 à Nantes (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique), mort le 24 mars 1966 à Vaux-sur-Mer (Charente-Maritime) ; cheminot à Tours (Indre-et-Loire) ; syndicaliste CGTU ; militant communiste.

Fils d’Aimé, employé au chemin de fer, et de Marie Lechene, couturière, Gabriel Morin fit son apprentissage de tourneur à la Manufacture des Armes et cycles de Châtellerault (Vienne). Entré en 1921 aux Ateliers de chemins de fer Paris-Orléans de Tours, en qualité de tourneur, il fut un des responsables du syndicat CGTU avec Jean Bonnin.
Domicilié à Tours, rue Bretonneau, à côté du siège du Parti communiste dont il était membre depuis les années 1922 ou 1923, il s’installa à Chambray-lès-Tours en 1931 et fut un animateur du rayon de Montbazon. Son action fut particulièrement importante pendant la Front populaire, au côté de l’instituteur Paul Delanoue*.
En septembre 1939, Gabriel Morin fut affecté spécial aux Ateliers de Tours puis mobilisé dans des bataillons spéciaux encadrés par des gardes mobiles. Avec d’autres militants syndicaux, ils furent rassemblés à Magnac-Laval (Haute-Vienne) et dirigé vers la frontière italienne pour participer à la construction de routes stratégiques.
À l’Armistice de juin 1940, il quitta l’hôpital de Nice où il était en traitement pour revenir à Chambray-lès-Tours. Il reprit son service aux ateliers de Tours puis fut muté au dépôt de Séverac-le-Château (Aveyron) où étaient rassemblés, sous surveillance, des syndicalistes cheminots.
En septembre 1944, Gabriel Morin put revenir à son domicile et fut secrétaire du comité d’épuration, membre de la municipalité provisoire de Chambray puis adjoint au maire. En 1945, il fut candidat communiste aux élections cantonales à Montbazon.
Il quitta la région tourangelle en 1949 pour le département du Var puis pour la Charente-Maritime où il décéda.

Il s’était marié le 19 novembre 1920 à Angoulème (Charente) avec Maximilienne Roux.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article6905, notice MORIN Gabriel, Aimé par Claude Pennetier, version mise en ligne le 20 novembre 2013, dernière modification le 20 novembre 2013.

Par Claude Pennetier

SOURCE : Renseignements fournis par son fils, Max Morin (Saint-Pierre-des-Corps) et communiqués par Raymond Bailleul. — État civil.

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