PROUZERGUE Alexis, Jean-Baptiste

Il était célibataire. Il ne fit aucun service pendant le 1er Siège et fut employé durant cette période chez un sieur Cablat, marchand de nouveautés, qu’il quitta en janvier 1871 pour raison de santé. Vers le 15 avril 1871, il fut forcé, dit-il, d’entrer dans la 3e compagnie de marche du 13e bataillon de la Garde nationale, puis fut nommé caporal-fourrier peu après. Vers le 8 ou le 9 mai, il était à Issy et y resta jusqu’au 13. Le 21, il se trouvait à Passy (XVIe arr.) ; il fut fait prisonnier le 22.

Les renseignements recueillis sur lui n’étaient pas mauvais : toutefois, il était signalé comme ayant montré, pendant la Commune, « des opinions très exaltées ». Il fut condamné, le 1er mai 1872, par le 17e conseil de guerre, à un an de prison et à cinq ans de surveillance. Le préfet de police écrivait au Ministre de la Justice, le 31 mars 1874 : Prouzergue demeure, 3, rue du Bellay, chez son père. Il est employé au magasin du Nouveau Paris, 170, boulevard de Magenta (Xe arr.). Il gagne 1800 f. Son patron est « très satisfait » de son travail. Il est sorti de la Maison Centrale de Vitré (Deux-Sèvres) le 1er mai 1873 et depuis sa conduite est « irréprochable ». « J’ai cru devoir l’autoriser déjà à résider à Paris. Je ne verrais donc pas d’inconvénient à ce que remise lui fût faite entièrement de la peine accessoire de la surveillance ».