Né le 16 février 1840 à Voulx (Seine-et-Marne) ; garçon de magasin ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, sans enfant. De 1858 à 1870, il avait subi trois condamnations pour soustraction frauduleuse, vol et coups volontaires (sans autre précision).
Tambour au 149e bataillon de la Garde nationale pendant le Siège, puis au 227e sous la Commune de Paris, Provin fut condamné, le 18 janvier 1872, par le 12e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée.
Il arriva à Nouméa le 25 septembre 1872, matricule de déportation n° 5. Sa peine fut commuée le 15 janvier 1879 en déportation simple ; il rentra par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/831 S 77 n° 1167 et H colonies 97. — Note de Louis Bretonnière.