Né le 16 février 1815 à Lutran (Haut-Rhin) ; tisseur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Pendant le 1er Siège, il fut employé à creuser des tranchées près de la gare de Champigny ; il fut fait prisonnier, dit-il, par les Prussiens après s’être rendu auprès d’eux afin de les engager à déserter ! Revenu à Paris, il se fit incorporer, le 25 avril 1871, dans une compagnie sédentaire du 120e bataillon de la Garde nationale. Fait prisonnier, le 25 mai, boulevard de la Gare, XIIIe arr., il fut condamné, le 3 février 1872, par le 8e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873.
Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879, et rentra par le Calvados.
Marié, il était père de quatre enfants.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/773. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.