Né le 14 mars 1840 à Paris ; y demeurant, 164, avenue de Clichy (XVIIe arr.) ; chaudronnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Simple garde, pendant le 1er Siège, à la 8e compagnie de marche du 244e bataillon qui fit partie du régiment Bergeret sous la Commune de Paris, il eut alors le grade de caporal, puis de sergent-major ; il aurait cessé de combattre le 23 mai 1871 ; on l’arrêta le 22 juin ; aucune condamnation ne figurait à son casier, cependant il avoua avoir été poursuivi pour vol. Il n’exerçait pas son état de chaudronnier, mais faisait, dit-il, commerce de bijoux faux et vendait des objets à surprises.
Condamné, le 13 avril 1872, par le 16e conseil de guerre, à la déportation simple, il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879 et rentra par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/783. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.