Né le 22 août 1836 à Saint-Nabord-sur-Aube (Aube) ; peut-être d’origine polonaise ; journalier, dit « sans profession et sans domicile » ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il avait été condamné six fois de 1852 à 1870, dont quatre fois pour vol (six mois à un an et un jour de prison).
Pendant la Commune de Paris, il servit comme simple garde, d’abord aux Volontaires de la Bastille, puis aux 108e et 78e bataillons fédérés. Il fut condamné, le 25 janvier 1872, par le 8e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Amnistié, il rentra par le Navarin. Voir Wroblewski W.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/831, S 77, n° 1178. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — K. Wyczanska, Polacy W Komunie..., op. cit. — Note de Louis Bretonnière.