Né le 16 octobre 1836 à Paris ; y demeurant ; commis-métreur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Louis, Adam Puff était marié, sans enfant. Sergent-major au 178e bataillon pendant le 1er Siège, il en fit partie jusqu’au 24 mars 1871, puis entra comme secrétaire aux bureaux de la Place ; fin mars, il fut nommé lieutenant et, une vingtaine de jours plus tard, capitaine de place ; il était aussi délégué du conseil de la XVe légion ; lors de l’entrée des troupes, il se réfugia à son domicile ; les renseignements recueillis sur lui n’étaient pas mauvais, mais il était signalé « comme très dévoué à la Commune ».
Condamné, le 26 décembre 1871, par le 20e conseil de guerre, à la déportation simple, il fut autorisé à habiter à Nouméa, puis réintégra l’île des Pins le 19 mars 1875 pour inconduite ; il fut bien noté par la suite ; il obtint la remise de sa peine le 4 janvier 1878, puis l’obligation de résider fut levée le 15 janvier 1879, et il rentra par la Seudre.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/748. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.