QUENELLE Philippe, Joseph

Né le 1er mai 1831 à Amiens (Somme) ; coupeur de velours ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il avait fait un congé dans le 42e régiment de ligne qu’il avait suivi en Crimée. À son retour en France, il fut condamné, le 22 mai 1857, à cinq ans de fers et à la dégradation pour menaces à son supérieur, peine commuée en trois ans de travaux publics. Libéré, il encourut une nouvelle condamnation, le 21 mars 1866, à un mois de prison pour atteinte à la liberté du travail pendant la grève des ouvriers-fondeurs d’Amiens. Quenelle et sa femme habitaient Puteaux, et s’étaient réfugiés à Paris à l’approche des Prussiens.
Pendant le 1er Siège, Quenelle fut caporal dans la 3e compagnie de marche du 221e bataillon de la Garde nationale dont sa femme tenait la cantine.
Condamné, le 21 mars 1872, par le 8e conseil de guerre, à la déportation simple, il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Il vit sa peine commuée le 31 octobre 1878 en sept ans et demi de détention, puis remise le 11 mars 1879 ; il était rentré par le Var.

Philippe Quenelle demeurait à Paris, 13, rue Montaigne (VIIIe arr.). Marié, il n’avait pas d’enfant.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article69132, notice QUENELLE Philippe, Joseph, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 12 mai 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/769 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.

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